Voix de femmes par Fondation Engelberts (PH+Arts)
Jeu, harpe et arrangements musicaux
Adaptation et mise en scène
Voix de l’homme
Régie (Théâtricul)
Régie (Fondation Engelberts)
Régie (Théâtre de la Parfumerie)
« Voix de Femmes » parle de la révolte et de la résistance féminine. Inspiré des Antigones de Henry Bauchau et de Sophocle, il invite le spectateur vers un voyage à travers la figure archétypique d’Antigone. Les extraits de textes sont sa mémoire. Les chants sont les cris de toute femme révoltée. Nous en sommes simplement les porte-voix.
Déterminée à empêcher ses deux frères de se battre, Antigone rentre à Thèbes. Là, dans sa petite maison elle accueille les malades et les blessés de la guerre puis mendie sur l’Agora pour pouvoir les soigner. Elle crie. Elle crie le désespoir et l’espérance.
Je ne peux plus rien, je ne veux plus rien d’ailleurs,
je n’ai plus rien à vouloir.
Je puis entendre le chant aérien qui, peut-être s’élève,
aussi simple que le souffle du vent
dans l’herbe et les branches des arbres.
Ce chant ne mendie pas,
il ne demande pas et en l’écoutant
je ne suis plus cette Antigone
qui voulait si désespérément obtenir quelque chose.
Le chant suffit, il se suffit peut-être suis-je en lui,
peu importe, car ce chant
qui n’est chanté par personne,
c’est par tous qu’il est entendu.
Club Suisse de la Presse (Genève)
16, 17, 18 septembre 2011
Théâtricul, Chêne-Bourg (Genève)
13, 14, 15 octobre 2011
Théâtre de la Parfumerie (Genève)
14 et 15 mars 2012
Fondation Engelberts, Mies (Vaud)
27 et 28 avril 2012
Photos
je n’ai plus rien à vouloir.
Je puis entendre le chant aérien qui, peut-être s’élève,
aussi simple que le souffle du vent
dans l’herbe et les branches des arbres.
Ce chant ne mendie pas,
il ne demande pas et en l’écoutant
je ne suis plus cette Antigone
qui voulait si désespérément obtenir quelque chose.
Le chant suffit, il se suffit peut-être suis-je en lui,
peu importe, car ce chant
qui n’est chanté par personne,
c’est par tous qu’il est entendu.
Henry Bauchau, Antigone.